4e Biennale de la Photographie du 13e
Évènement
Mise à jour le 26/03/2024
Sommaire
La grande fête de la photographie du 13ᵉ était de retour, du 25 mars au 13 avril 2024, pour une 4ᵉ édition sur la thématique « Enfance, Adolescence, Jeunesse ».
Organisée avec de nombreux partenaires, la Biennale de la Photographie du 13e associe, selon la formule qui fait sa singularité, des photographes réputés, de jeunes auteurs en début de carrière et des amateurs de qualité dont la démarche est originale.
Lors de cette 4e édition, la célèbre Sabine Weiss était à l'honneur : elle aurait eu 100 ans en 2024.
Mais aussi Janine Niépce, l'une des premières femmes photoreporters françaises, Diane Arques, Emma Ball-Greene, Louise Carrasco, Florence Chevallier, Nikita Erphène, Alain Laboile, Elodie Lachaud, Léo d'Oriano, Aurélien Voldoire.
Un hommage a été rendu à Lewis W. Hine, l'un des inventeurs de la photographie sociale et documentaire, pour ses clichés sur le travail des enfants aux États-Unis au début du 20e siècle.
Grande nouveauté, la manifestation se tenait sur deux sites :
-
à la Mairie du 13e
1, place d'Italie -
au Quai de la Photo
9, port de la Gare
Et la Biennale vous proposait comme toujours de nombreuses animations, entièrement gratuites.
📅 Vernissage le lundi 25 mars, à partir de 18h30, à la Mairie du 13e
Vidéo Youtube
LES EXPOSITIONS
Du 25 mars au 13 avril 2024
exposition | lieu |
---|---|
Sabine Weiss « Des Enfants » | Mairie du 13e - Galerie Athéna |
Alain Laboile « La Famille » | Mairie du 13e - Galerie Bièvre |
Diane Arques « Play Again » | Mairie du 13e - Antichambre |
Florence Chevallier « Dommage ses parents… » | Mairie du 13e - Antichambre |
Elodie Lachaud « Mélange sur l’Enfance » | Mairie du 13e - Antichambre |
Hommage à Lewis W. Hine | Mairie du 13e - Salle des fêtes |
Compétence photo et les prix HiP présentent Aurélien Voldoire | Mairie du 13e - Salle des fêtes |
Nikita Erphène « D’autres enfances » | Mairie du 13e - Salle des fêtes |
Gobelins Paris présente Louise Carrasco et Léo D’Oriano | Mairie du 13e - Salle des fêtes |
Expositions des collectifs : Actions Collégiens, Argentik, Centre Paris Anim’ René Goscinny, Club Photo Cheminot Paris Austerlitz, Objectif Image Paris | Mairie du 13e - Salle des fêtes |
Le Quai de la Photo et Polka Magazine présentent Janine Niépce et Emma Ball-Greene | Quai de la Photo - 9, port de la Gare |
exposition
LES ANIMATIONS À LA MAIRIE DU 13e
PROJECTION / DÉBAT
« Autour de Sabine Weiss »
Mercredi 3 avril 2024 à 19h
Salle des fêtes
Projection du film « Le siècle de Sabine Weiss » suivie d’une rencontre avec :
-
Marion Weiss, fille de Sabine Weiss ;
-
Laure Augustins, assistante de Sabine Weiss ;
-
Camille Ménager, réalisatrice du film ;
-
Sylvie Hugues, directrice du Festival du Regard et Présidente du jury de la 4e Biennale de photographie du 13e.
RENCONTRES
Alain Laboile et Aurélien Voldoire
Présentation du livre d’Aurélien Voldoire « Les cheveux longs »
Mardi 26 mars 2024 à 18h30
Galerie Bièvre & Salle des fêtes
Alain Laboile et Aurélien Voldoire réinterprètent chacun à leur façon la tradition de la photographie de famille. À travers la série photographique « Les cheveux longs », Aurélien Voldoire joue sur la profondeur de champ, le flou, la couleur ou le noir et blanc, le contre-jour.
Alain Laboile a quant à lui entamé un album de famille en 2007 – la série « La Famille » - à l’âge de 39 ans, mu par le désir de marquer le temps qui passe avec les siens.
Elodie Lachaud
Jeudi 4 avril 2024 à 18h15
Salle des fêtes
« En 2001, l’atelier s’est transformé, raconte Elodie Lachaud, j’ai rangé mes pigments, acheté une machine à laver, je viens d’être maman…
« Aqualand », « Lait maternel », sont des moments capturés à l’improviste lors de sortie scolaire. La magie de l’enfance, la découverte de nouvelles sensations… »
« Aqualand », « Lait maternel », sont des moments capturés à l’improviste lors de sortie scolaire. La magie de l’enfance, la découverte de nouvelles sensations… »
CONFÉRENCES
« Photographier la jeunesse, quelles problématiques ? quels enjeux ? »
Jeudi 4 avril 2024 à 19h
Salle des fêtes
Rencontre avec :
-
Lila Neutre, photographe, enseignante, lauréate de la commande photographique nationale Performance ;
-
Hélène Tilman, photographe plasticienne, animatrice atelier photo du Centre Paris Anim’ Goscinny ;
-
Stéphane Benoît, Responsable du département photo-vidéo de Gobelins Paris ;
-
Elodie Lachaud, photographe ;
-
Paul Létant, Club Photo Action Collégiens.
« Photographier l’absorbement, autour de la série Play Again »
Lundi 8 avril 2024 à 18h30
Salle des fêtes
Rencontre autour du jeu vidéo, pratique qui inspire photographes et chercheurs avec :
-
Diane Arques, photographe invitée de la Biennale ;
-
Pascal Beausse, responsable de la collection photographie du Centre national des arts plastiques ;
-
Pascale Issartel, Conservatrice générale des bibliothèques, Directrice du département Son, vidéo, multimédia de la Bibliothèque nationale de France de 2015 à 2021.
QUESTION(S) DE PRATIQUE(S)
« Éditer son livre de photographie : comment faire ? »
Jeudi 11 avril 2024 à 18h30
Salle des fêtes
Conférence animée par Gérald Vidamment (Compétence Photo / Prix HiP)
Cette conférence était l’occasion de vous éclairer sur l’ensemble des étapes à suivre pour réussir votre projet éditorial, du choix du sujet et de l’éditing des images à la promotion de l’ouvrage auprès d’un large public, en passant par la maquette, le format, le prix, le choix de l’éditeur et/ou de l’imprimeur.
Initiation à la photo de portrait
Mercredi 27 mars 2024, de 16h à 18h - Salle des fêtes
Mercredi 10 avril 2024, de 16h à 18h - Galerie Bièvre
Initiation réalisée par Gérard Mazet (CPCPA)
« Comment bien choisir son papier photo ? »
Jeudi 28 mars 2024 à 18h30
Salle des fêtes
Choisir son papier photo – qui peut être « perlé », « satiné », « baryté », « mat », « brillant », « coton », « α-cellulose », « FineArt », etc. – est un casse-tête !
Au cours de cette rencontre, Vincent Royer, spécialiste Digital FineArt chez Hahnemühle France, répondait à quelques questions simples : Comment est fabriqué le papier ? À partir de quels matériaux et avec quelles méthodes ? Qu’est-ce qu’un tirage jet d’encre ? Quelle est l’importance du choix du papier ? Quels sont les 3 critères qui permettent de les comparer pour faire son choix ?
« S’inscrire à un club photo : pourquoi, comment, quelles finalités pour quelle pratique ? »
Mercredi 10 avril 2024 à 18h30
Salle des fêtes
Le club photo Objectif Image Paris et le Club Photo Cheminot Paris Austerlitz vous présentaient leurs activités, leurs spécificités, mais aussi leur histoire.
Lecture de portfolios
Samedi 6 avril 2024, de 14h30 à 17h30
Salle des fêtes
Gérald Vidamment / Compétence Photo – Prix HiP
VISITE COMMENTÉE DE L’EXPOSITION
Par le club photo Objectif Image Paris
Mercredi 27 mars : 10h-12h et 14h-16h
Jeudi 28 mars, Samedi 30 mars, Mardi 2 avril, Jeudi 4 avril, Samedi 6 avril, Mercredi 10 avril, Jeudi 11 avril, Samedi 13 avril : 14h-17h
Jeudi 28 mars, Samedi 30 mars, Mardi 2 avril, Jeudi 4 avril, Samedi 6 avril, Mercredi 10 avril, Jeudi 11 avril, Samedi 13 avril : 14h-17h
TABLE RONDE
Mardi 2 avril 2024 à 18h30
Salle des fêtes
Présentation de l’offre de formation de Gobelins Paris, l’école de l’image par Stéphane Benoit, Responsable du département Photo - Vidéo de l’école.
STUDIO PHOTO - Les petits devant, les grands derrière !
Par le club photo Objectif Image Paris
Mercredi 27 mars : 10h-12h et 14h-16h
Mercredi 3 avril : 10h-12h et 14h-17h
Jeudi 28 mars, Samedi 30 mars, Mardi 2 avril, Samedi 6 avril, Mercredi 10 avril, Jeudi 11 avril et Samedi 13 avril : 14h-17h
Mercredi 3 avril : 10h-12h et 14h-17h
Jeudi 28 mars, Samedi 30 mars, Mardi 2 avril, Samedi 6 avril, Mercredi 10 avril, Jeudi 11 avril et Samedi 13 avril : 14h-17h
HISTOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE
Atelier Cyanotype
Samedi 30 mars 2024, de 14h à 16h
Samedi 13 avril 2024, de 14h à 16h
Bar de la galerie Bièvre
Le cyanotype est un procédé photographique qui a été inventé par un scientifique anglais John Frederick William Herschel en 1842. Il permet d’obtenir des tirages photographiques monochromes bleus cyan.
Atelier proposé par Paul Létant du Club photo Action Collégiens.
LE CONCOURS
SYLVIE HUGUES, Présidente du jury
Sylvie Hugues œuvre dans de nombreux secteurs de la photographie.
En 1992, elle participe à la création du magazine Réponses Photo dont elle est rédactrice en chef de 1996 à 2014.
Elle collabore avec la galerie Camera Obscura depuis 2015 et assure la direction artistique du Festival du Regard depuis 2016.
En 2020, elle est lauréate du Prix « Résidence pour la Photographie » de la Fondation des Treilles.
En 2021, elle devient Conseillère artistique du Prix HSBC pour la Photographie.
Consultante, journaliste chroniqueuse pour la revue Le Monde de la Photo, elle a coécrit plusieurs ouvrages : Concevoir un portfolio aux éditions Eyrolles et La photo numérique en dix leçons aux éditions Minerva et publié deux livres en tant que photographe : Sur la plage aux éditions Filigranes et FraFor aux éditions Verlhac. Depuis 2021, elle est correspondante de la section de photographie de l’Académie des beaux-arts.
En 1992, elle participe à la création du magazine Réponses Photo dont elle est rédactrice en chef de 1996 à 2014.
Elle collabore avec la galerie Camera Obscura depuis 2015 et assure la direction artistique du Festival du Regard depuis 2016.
En 2020, elle est lauréate du Prix « Résidence pour la Photographie » de la Fondation des Treilles.
En 2021, elle devient Conseillère artistique du Prix HSBC pour la Photographie.
Consultante, journaliste chroniqueuse pour la revue Le Monde de la Photo, elle a coécrit plusieurs ouvrages : Concevoir un portfolio aux éditions Eyrolles et La photo numérique en dix leçons aux éditions Minerva et publié deux livres en tant que photographe : Sur la plage aux éditions Filigranes et FraFor aux éditions Verlhac. Depuis 2021, elle est correspondante de la section de photographie de l’Académie des beaux-arts.
LAURÉATS DU CONCOURS
Le
concours photographique a été lancé le 21 juillet 2023 et a recueilli près de 500 propositions. Le jury présidé
par Madame Sylvie
Hugues s’est attaché à
sélectionner des photographies qui
témoignaient à la fois d’une bonne qualité technique, d’une recherche esthétique, mais aussi qui racontaient une histoire. Il a retenu
46 clichés qui ont été exposés en salle des fêtes. Trois photographes ont particulièrement retenu l’attention du jury qui a ainsi décerné le premier prix à
Madame Mina Rodriguez et un « coup de cœur du jury »
à Madame Salomé Hévin et Monsieur Aurélien Miconi.
BIOGRAPHIES DES PHOTOGRAPHES
Née le 23 juillet 1924 en Suisse, Sabine Weiss s’oriente très jeune vers la photographie et apprend le métier à Genève, au Studio Boissonnas.
Après son départ pour Paris en 1946, elle fréquente les milieux artistiques dont elle immortalise de nombreux visages (Stravinski, Casals, Dubuffet, Léger, Giacometti…). En 1952, Robert Doisneau lui propose de le rejoindre au sein de l’agence Rapho, qui représente aussi le travail de Willy Ronis et d’Édouard Boubat.
En 1955, Edouard Steichen sélectionne trois de ses photographies pour l’exposition mythique « The Family of Man » au MoMA de New York. Elle effectue de très nombreux travaux de commande, entre mode, portraits, reportage et publicité tout en poursuivant des recherches qui illustrent la condition humaine et rattachent son œuvre au courant de la photographie humaniste.
Aujourd’hui, on retrouve ses photographies dans les collections les plus prestigieuses. En 2020, elle reçoit, en 2020, le Prix Women in Motion remis par Kering et Les Rencontres d’Arles pour l’ensemble de sa carrière. Elle décède le 28 décembre 2021 à Paris, à l’âge de 97 ans. Elle aurait eu 100 ans cette année. L’exposition accueillie à la Mairie est la première qui lui est consacrée dans un établissement public parisien depuis son décès. Un grand merci à Marion Weiss, Laure Augustins et Sylvie Hugues pour leur contribution à la Biennale.
« Autour de Sabine Weiss », projection et rencontre mercredi 3 avril à 19h
Après son départ pour Paris en 1946, elle fréquente les milieux artistiques dont elle immortalise de nombreux visages (Stravinski, Casals, Dubuffet, Léger, Giacometti…). En 1952, Robert Doisneau lui propose de le rejoindre au sein de l’agence Rapho, qui représente aussi le travail de Willy Ronis et d’Édouard Boubat.
En 1955, Edouard Steichen sélectionne trois de ses photographies pour l’exposition mythique « The Family of Man » au MoMA de New York. Elle effectue de très nombreux travaux de commande, entre mode, portraits, reportage et publicité tout en poursuivant des recherches qui illustrent la condition humaine et rattachent son œuvre au courant de la photographie humaniste.
Aujourd’hui, on retrouve ses photographies dans les collections les plus prestigieuses. En 2020, elle reçoit, en 2020, le Prix Women in Motion remis par Kering et Les Rencontres d’Arles pour l’ensemble de sa carrière. Elle décède le 28 décembre 2021 à Paris, à l’âge de 97 ans. Elle aurait eu 100 ans cette année. L’exposition accueillie à la Mairie est la première qui lui est consacrée dans un établissement public parisien depuis son décès. Un grand merci à Marion Weiss, Laure Augustins et Sylvie Hugues pour leur contribution à la Biennale.
« Autour de Sabine Weiss », projection et rencontre mercredi 3 avril à 19h
Diane Arques est une artiste franco-espagnole. Elle développe des projets à la croisée de la photographie, de la performance, du son et de la vidéo. Ses pièces convoquent tour à tour contemplation et récits (pseudo)biographiques. L’ensemble témoigne de son attention fine au monde qui l’entoure et de sa capacité à jouer de diverses modalités d’adresse au spectateur.
La série « Play Again » (2014) présente des portraits d’enfants et d’adolescents de quatre à dix-huit ans s’adonnant à des jeux vidéo. La photographe a souhaité mettre en évidence la concentration, leur capacité à être absorbés. Le dispositif est tout à la fois recherche formelle, jeu visuel et recompose un corps immobile dont seuls les mains et le regard sont en tension. La série tente de construire un portrait documentaire typologique de cette génération, une étude du corps face à cette nouvelle pratique de jeu.
Table-ronde le lundi 8 avril à 18h30 sur le thème « photographier l’absorbement » avec Diane Arques, Pascal Beausse (CNAP) et Pascale Issartel (Ministère de la culture)
La série « Play Again » (2014) présente des portraits d’enfants et d’adolescents de quatre à dix-huit ans s’adonnant à des jeux vidéo. La photographe a souhaité mettre en évidence la concentration, leur capacité à être absorbés. Le dispositif est tout à la fois recherche formelle, jeu visuel et recompose un corps immobile dont seuls les mains et le regard sont en tension. La série tente de construire un portrait documentaire typologique de cette génération, une étude du corps face à cette nouvelle pratique de jeu.
Table-ronde le lundi 8 avril à 18h30 sur le thème « photographier l’absorbement » avec Diane Arques, Pascal Beausse (CNAP) et Pascale Issartel (Ministère de la culture)
Emma Ball-Greene est une photographe franco- britannique installée à Berlin. Née en 1996, elle s’intéresse particulièrement à la jeunesse et aux sphères intimes. Sa démarche, engagée, cherche à attiser la curiosité et à éveiller les consciences sur la condition des femmes modernes et sur les questions relatives aux droits humains. Son travail protéiforme peut tout autant s’inscrire dans la tradition documentaire que dans le domaine de la mode. Deux mondes différents qui lui permettent de porter sa voix tout en nourrissant son imagination.
Commissariat d’exposition assuré par Dimitri Beck et Victor Moullin de Polka Factory
Commissariat d’exposition assuré par Dimitri Beck et Victor Moullin de Polka Factory
Louise Carrasco est une photographe française d’origine chilienne. Elle a reçu son premier appareil photo à l’âge de trois ans. Les images de Louise sont indéniablement colorées, joyeuses et mouvantes. Ses premiers travaux aux Gobelins attestent d’un intérêt marqué pour l’enfance en ce qu’elle a de spontané et d’informel. Pas de mannequins aux mensurations et au sourire parfaits ni de bambins trop sages sur ses plateaux ; la photographe pousse les enfants à la désobéissance et à cette sorte d’impertinence qui est l’expression de leur nature profonde. Cette série, commandée à Louise par la styliste et directrice artistique chilienne Mima Zamall s’inscrit dans une collaboration commencée en 2017 et nous plonge dans un underground chilien de la mode.
Florence Chevallier est née à Casablanca (Maroc) en 1955. Elle est diplômée de l’Institut d’Études Théâtrales de Paris III en 1978 et expose dès 1980 sa série Autoportraits Photographiques au Centre Georges Pompidou. Elle co-fonde le groupe Noir Limite en 1986 et est lauréate du prix Niépce en 1998. Elle expose au Musée Nicéphore Niepce à Châlon-sur-Saône, puis entame un périple vers le pays natal avec Des Journées Entières en 2000.
En 2001, le domaine de Chamarande lui commande une œuvre pour la chapelle, Quelque chose d’Œdipe (installation visuelle et sonore).
En 2022 elle s’entretient avec Michel Poivert autour de son oeuvre à l’invitation de la Cité de l’architecture à Paris.
Elle enseigne actuellement à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges.
À l’occasion de la Biennale, elle présente la série « Dommage que ses parents viennent la chercher demain », une relation photographique entre une jeune fille et celle qu’elle refuse de considérer comme sa grand-mère.
En 2001, le domaine de Chamarande lui commande une œuvre pour la chapelle, Quelque chose d’Œdipe (installation visuelle et sonore).
En 2022 elle s’entretient avec Michel Poivert autour de son oeuvre à l’invitation de la Cité de l’architecture à Paris.
Elle enseigne actuellement à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges.
À l’occasion de la Biennale, elle présente la série « Dommage que ses parents viennent la chercher demain », une relation photographique entre une jeune fille et celle qu’elle refuse de considérer comme sa grand-mère.
1er prix de la Biennale 2021
Né en Russie, Nikita Erphène vit en France depuis 25 ans. Voyageur dans l’âme, il a rapidement commencé à réaliser des reportages documentaires. Pour lui la photo est comme un livre et il préfère les séries aux images isolées. Il indique : « C’est comme un roman avec beaucoup de personnages, à travers lesquels je présente l’histoire de chacun, mais où, finalement, les destins se retrouvent liés ». Pour la Biennale, il présente une sélection de photos sur la thématique « Enfance et Handicap » prises dans des hospices et dans des centres d’accueil pour enfants abandonnés, en Russie, ou dans des centres spécialisés pour les jeunes victimes de l’Agent Orange, au Vietnam.
Rencontre avec Nikita Erphène mercredi 27 mars à 18h
Né en Russie, Nikita Erphène vit en France depuis 25 ans. Voyageur dans l’âme, il a rapidement commencé à réaliser des reportages documentaires. Pour lui la photo est comme un livre et il préfère les séries aux images isolées. Il indique : « C’est comme un roman avec beaucoup de personnages, à travers lesquels je présente l’histoire de chacun, mais où, finalement, les destins se retrouvent liés ». Pour la Biennale, il présente une sélection de photos sur la thématique « Enfance et Handicap » prises dans des hospices et dans des centres d’accueil pour enfants abandonnés, en Russie, ou dans des centres spécialisés pour les jeunes victimes de l’Agent Orange, au Vietnam.
Rencontre avec Nikita Erphène mercredi 27 mars à 18h
Fils d’un boutiquier et d’une maîtresse d’école, né en 1874 à Oshkosh (Wisconsin), L. W. Hine commence à travailler prématurément, à 16 ans, pour subvenir aux besoins de sa famille, après le décès accidentel de son père. Parallèlement, il obtient un diplôme de pédagogie en 1905.
Proche du mouvement progressiste, il s’initie à la photographie. Elle est pour lui le médium idéal pour montrer le réel, informer objectivement et donc convaincre. Elle viendra à l’appui de sa démarche sociologique et de ses convictions réformistes.
Il va devenir un « photographe social » comme il le mentionne alors sur ses cartes de visite.
Ses premiers travaux importants concernent les migrants qui débarquent sur l’ile d’Ellis Island et, très rapidement, le travail des enfants. En 1908, il est mandaté par le National Child Labor Committee (NCLC), le Comité National sur le Travail des Enfants. Pendant dix ans, Lewis W. Hine va arpenter le pays pour témoigner de leur emploi dans les champs, les mines, les usines et dans les villes.
Le travail de Lewis W. Hine jouera un rôle important dans la prise de conscience du public et des élites de la situation de ces jeunes travailleurs.
Pionnier de la photographie sociale et documentaire, le travail de Lewis W. Hine anticipe et inspire les grandes commandes photographiques de la Farm Security Administration (FSA) de la seconde partie des années 1930 (Walker Evans, Dorothea Lange…).
Le fonds photographique du NCLC a été déposé à la Bibliothèque du Congrès / Département des imprimés et des photographies.
Proche du mouvement progressiste, il s’initie à la photographie. Elle est pour lui le médium idéal pour montrer le réel, informer objectivement et donc convaincre. Elle viendra à l’appui de sa démarche sociologique et de ses convictions réformistes.
Il va devenir un « photographe social » comme il le mentionne alors sur ses cartes de visite.
Ses premiers travaux importants concernent les migrants qui débarquent sur l’ile d’Ellis Island et, très rapidement, le travail des enfants. En 1908, il est mandaté par le National Child Labor Committee (NCLC), le Comité National sur le Travail des Enfants. Pendant dix ans, Lewis W. Hine va arpenter le pays pour témoigner de leur emploi dans les champs, les mines, les usines et dans les villes.
Le travail de Lewis W. Hine jouera un rôle important dans la prise de conscience du public et des élites de la situation de ces jeunes travailleurs.
Pionnier de la photographie sociale et documentaire, le travail de Lewis W. Hine anticipe et inspire les grandes commandes photographiques de la Farm Security Administration (FSA) de la seconde partie des années 1930 (Walker Evans, Dorothea Lange…).
Le fonds photographique du NCLC a été déposé à la Bibliothèque du Congrès / Département des imprimés et des photographies.
Sculpteur, photographe et père de six enfants, Alain Laboile a entamé un album de famille en 2007, à l’âge de 39 ans. La série « La Famille » était au commencement son trésor intime. Ce photographe autodidacte qui ne possède qu’une photo de sa propre enfance, désirait simplement marquer le temps qui passe avec les siens.
L’album de famille a rapidement franchi le cadre intime pour séduire la toile. En décembre 2012, le New York Times célèbre le talent d’Alain Laboile. Les premières expositions suivent, d’abord au Japon et aux États-Unis, puis en France, lorsqu’en 2014 la série « La Famille » entre dans la collection du Musée français de la photographie, prenant désormais sa place dans la longue tradition de la photographie de famille.
Bien que son travail soit profondément personnel, il est totalement universel, exaltant la nature humaine et permettant au spectateur de replonger dans le monde de l’enfance. Certains y retrouvent un peu de leur passé, d’autres se posent des questions existentielles. Alimentée quotidiennement et partagée dans le monde entier grâce à internet, sa production photographique s’est mue en un moyen de communication, amenant à un questionnement sur la liberté, l’éducation, l’être et l’avoir.
Rencontre avec Alain Laboile mardi 26 mars à 18h30
L’album de famille a rapidement franchi le cadre intime pour séduire la toile. En décembre 2012, le New York Times célèbre le talent d’Alain Laboile. Les premières expositions suivent, d’abord au Japon et aux États-Unis, puis en France, lorsqu’en 2014 la série « La Famille » entre dans la collection du Musée français de la photographie, prenant désormais sa place dans la longue tradition de la photographie de famille.
Bien que son travail soit profondément personnel, il est totalement universel, exaltant la nature humaine et permettant au spectateur de replonger dans le monde de l’enfance. Certains y retrouvent un peu de leur passé, d’autres se posent des questions existentielles. Alimentée quotidiennement et partagée dans le monde entier grâce à internet, sa production photographique s’est mue en un moyen de communication, amenant à un questionnement sur la liberté, l’éducation, l’être et l’avoir.
Rencontre avec Alain Laboile mardi 26 mars à 18h30
Elodie Lachaud est une artiste photographe, cinéaste et peintre. Elle vit et travaille à Paris.
Diplômée des beaux-arts de Paris en dessin, elle a obtenu une bourse pour poursuivre ses études à la Chelsea Art School de Londres et étudier la photographie. Elle a exposé son travail dans différentes galeries à Bruxelles, Londres, New-York, Miami, Paris.
En 2020 et 2022, elle est invitée par l’Institut français de Malabo en Guinée équatoriale pour poursuivre ses recherches photographiques et vidéos centrées sur les femmes engagées dans la préservation de la biodiversité, comme espace d’émancipation. Art et vie sont intimement liés dans sa pratique artistique, avec comme champ de prédilection le mouvement comme rythme des émotions, les relations humaines, la mémoire collective et la transmission de l’héritage culturel. L’exposition montre une sélection de photos issues de plusieurs séries que la photographe a consacré à l’enfance.
« Aqualand » reflète la transparence naïve des gestes des enfants. Dans les photos d’Elodie Lachaud, ces jeux d’eaux deviennent le miroir de notre liberté perdue. Les enfants partagent la joie de vivre en devenant le mouvement ludique de l’eau… La piscine scolaire se donne alors comme trace photographique d’un lieu de récréation et de création où les voix et les éclaboussures enjambent toutes formes de prévisions.
« Lait maternel » creuse aussi le réel oublié des jeunes filles.
La force du regard des filles nous renvoie à la beauté et à la volonté d’exister. (Davide Napoli)
Rencontre avec Elodie Lachaud jeudi 4 avril à 18h15
Diplômée des beaux-arts de Paris en dessin, elle a obtenu une bourse pour poursuivre ses études à la Chelsea Art School de Londres et étudier la photographie. Elle a exposé son travail dans différentes galeries à Bruxelles, Londres, New-York, Miami, Paris.
En 2020 et 2022, elle est invitée par l’Institut français de Malabo en Guinée équatoriale pour poursuivre ses recherches photographiques et vidéos centrées sur les femmes engagées dans la préservation de la biodiversité, comme espace d’émancipation. Art et vie sont intimement liés dans sa pratique artistique, avec comme champ de prédilection le mouvement comme rythme des émotions, les relations humaines, la mémoire collective et la transmission de l’héritage culturel. L’exposition montre une sélection de photos issues de plusieurs séries que la photographe a consacré à l’enfance.
« Aqualand » reflète la transparence naïve des gestes des enfants. Dans les photos d’Elodie Lachaud, ces jeux d’eaux deviennent le miroir de notre liberté perdue. Les enfants partagent la joie de vivre en devenant le mouvement ludique de l’eau… La piscine scolaire se donne alors comme trace photographique d’un lieu de récréation et de création où les voix et les éclaboussures enjambent toutes formes de prévisions.
« Lait maternel » creuse aussi le réel oublié des jeunes filles.
La force du regard des filles nous renvoie à la beauté et à la volonté d’exister. (Davide Napoli)
Rencontre avec Elodie Lachaud jeudi 4 avril à 18h15
« En suivant les saisons de l’année et les saisons de la vie », Janine Niépce a dépeint pendant près de soixante ans, les mœurs de ses contemporains. Née en 1921 dans une lignée de vignerons bourguignons, cette humaniste a documenté autant sa vie de famille, le quotidien dans les campagnes françaises que les grands événements politiques de son temps, comme Mai-68 et les luttes des femmes pour leurs droits. Vote, pilule, avortement, égalité salariale…
Janine Niépce a travaillé pour le Planning familial avant même la légalisation de la contraception en 1967. « La grande œuvre de ma grand-mère est la documentation systématique de la vie des femmes », précise sa petite-fille, Hélène Jaeger-Defaix, responsable de ses archives. Descendante de l’inventeur de la photographie, Nicéphore Niépce, contemporaine d’Henri Cartier-Bresson et consœur de Robert Doisneau à l’agence Rapho qu’elle rejoint en 1955, elle fut l’une des premières femmes reporters françaises. Elle est décédée en 2007 à l’âge de 86 ans.
Expositions Quai de la Photo (9, port de la Gare)
Janine Niépce a travaillé pour le Planning familial avant même la légalisation de la contraception en 1967. « La grande œuvre de ma grand-mère est la documentation systématique de la vie des femmes », précise sa petite-fille, Hélène Jaeger-Defaix, responsable de ses archives. Descendante de l’inventeur de la photographie, Nicéphore Niépce, contemporaine d’Henri Cartier-Bresson et consœur de Robert Doisneau à l’agence Rapho qu’elle rejoint en 1955, elle fut l’une des premières femmes reporters françaises. Elle est décédée en 2007 à l’âge de 86 ans.
Expositions Quai de la Photo (9, port de la Gare)
Léo d’Oriano est né à Ajaccio en 1997. Il a été diplômé de l’école des Gobelins en 2018. Il explore ce qui demeure après une catastrophe et tend à questionner l’impact des crises sur l’intimité. Lauréat de la grande commande photographique du ministère de la culture mise en œuvre par la BNF, il a entamé un travail immersif sur la santé mentale d’adolescents en milieu rural. Pour la série « Ils en avaient 16 », il a partagé et documenté le quotidien de deux groupes de jeunes dans l’Yonne. Cette monographie romanesque est un témoignage tendre et empathique d’un entre-deux durant lequel le rapport à l’intimité, à l’autre et au réel s’est trouvé redéfini par la pandémie. Surplombées par les nuages noirs d’une actualité mondiale de plus en plus anxiogène, ces photographies dévoilent le quotidien de jeunes gens aux émotions fluctuantes.
Aurélien Voldoire est photographe depuis 2011. Son œil s’est affiné lors de ses nombreux voyages notamment aux États-Unis. Il aborde le thème du vide, de l’espace-temps fugace, l’état de transition dans une atmosphère contemplative et intemporelle. Ses travaux précédents lui ont permis d’exposer dans le cadre de festivals et d’événements (Nikon, Arles, Libération, Px3) ou bien dans des galeries. En 2024, il autoédite son premier livre de photographie, intitulé Les cheveux longs.
À travers la série photographique Les cheveux longs, Aurélien Voldoire immortalise des moments de joie, de rêverie, des scènes de vie quotidienne en voyage, le plaisir des choses simples. Il saisit des instants éphémères de l’enfance, comme on pourrait capturer une scène furtive au coin d’une rue. Ce qu’il cherche également, c’est retranscrire l’évasion, l’absence de contrôle, la fragilité, la sensibilité et la liberté de vie.
Photographier ses enfants, c’est aussi photographier sa propre vie : celle que l’on peut vivre enfant puis en tant que père.
Rencontre avec Aurélien Voldoire mardi 26 mars à 18h30
Présentation de son livre Les cheveux longs
À travers la série photographique Les cheveux longs, Aurélien Voldoire immortalise des moments de joie, de rêverie, des scènes de vie quotidienne en voyage, le plaisir des choses simples. Il saisit des instants éphémères de l’enfance, comme on pourrait capturer une scène furtive au coin d’une rue. Ce qu’il cherche également, c’est retranscrire l’évasion, l’absence de contrôle, la fragilité, la sensibilité et la liberté de vie.
Photographier ses enfants, c’est aussi photographier sa propre vie : celle que l’on peut vivre enfant puis en tant que père.
Rencontre avec Aurélien Voldoire mardi 26 mars à 18h30
Présentation de son livre Les cheveux longs