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Focus sur deux restructurations en cours : la tour du Loiret et Illumine

Mise à jour le 15/10/2020

Focus sur deux restructurations en cours : la tour du Loiret et Illumine

Notre 13e est une terre d'innovation et parfois, l’innovation permet de réinventer notre héritage patrimonial en lui offrant une seconde jeunesse.
Comme ce fut le cas pour des bâtiments remarquables comme la Halle Freyssinet devenue la Station F, les Grands Moulins transformés en campus universitaire ou la SUDAC, ancienne usine d’air comprimé, revisitée en école d’architecture.
Et quand il s'agit de bâtiments n’offrant en apparence peu d’intérêt architectural et souffrant de mauvaises performances thermiques et de configurations inappropriées, il faut encore plus innover.
De plus, on le sait, le défi environnemental nous impose une nouvelle vision et de nouvelles méthodes pour réfléchir à la ville de demain.
L’avenir de ces bâtiments ne doit pas toujours passer par une démolition couteuse en impacte carbone car de nouvelles idées et possibilités commencent à émerger chez les bailleurs sociaux, les architectes et les promoteurs.
Pour matérialiser cette réflexion qui sera d’ailleurs au cœur des discussions sur la révision du plan local d’urbanisme, nous souhaitions donc vous présenter ces deux projets qui se distinguent par leurs performances environnementales, leur ambition architecturale et les innovations qui y sont apportées.
La tour du Loiret et Illumine viendront embellir notre arrondissement.

La tour du Loiret, un immeuble entre deux époques

Située à l'angle de la rue du Loiret et de la rue Watt, cette tour de logements, datant des années 70, nécessitait de lourdes transformations pour améliorer le cadre de vie de ses locataires et de ses usagers.

165 logements, des activités et des bureaux
Livraison en 2021
6.000 m²
Architecte : Vincent Lavergne
Maitre d’ouvrage : ICF Novedis

Initialement constituée de 195 petits logements destinés aux cheminots en transit ou hébergés temporairement, la configuration des lieux n’était plus adaptée aux usages actuels.

L’enjeu ici consistait donc reconfigurer le socle du bâtiment, à rhabiller d’une nouvelle peau cette tour assez monotone tout en saisissant l’opportunité de la surélever afin d’accroitre l’offre de logements.

La surélévation des derniers étages est réalisée en bois et se développe comme une succession de terrasses en cascades offrant un jeu de gradins végétalisés.

Outre la légèreté de la structure bois, sa mise en œuvre, relativement simple, fait sens dans la recherche de constructions bas-carbone plus respectueuses de l’environnement.

La surélévation permet de changer significativement l’identité de cette tour. L’existant est adapté aux nouvelles conditions urbaines du quartier et les premiers niveaux accolés à la dalle sont mis en valeur en y créant des équipements publics.

La surélévation permet de changer significativement l’identité de cette tour. L’existant est adapté aux nouvelles conditions urbaines du quartier et les premiers niveaux accolés à la dalle sont mis en valeur en y créant des équipements publics.

Sa nouvelle peau constituée de panneaux de métal déployé lui donne une certaine élégance en harmonie avec le quartier. Cela permet également d’y intégrer une nouvelle couche d’isolant qui assure un bien meilleur confort pour les résidents et des performances environnementales à la hauteur des prescriptions du Plan Climat de la Ville de Paris.

Sa nouvelle peau constituée de panneaux de métal déployé lui donne une certaine élégance en harmonie avec le quartier. Cela permet également d’y intégrer une nouvelle couche d’isolant qui assure un bien meilleur confort pour les résidents et des performances environnementales à la hauteur des prescriptions du Plan Climat de la Ville de Paris.

Adossée désormais à la dalle recouvrant les voies ferrées, la Tour du Loiret se retrouve dans une situation de pivot et de connecteur urbain entre deux époques, entre deux niveaux de ville, symbole du lien entre le quartier « historique » et le nouveau quartier.

Enfin les parties communes et les logements ont été mis aux normes actuelles et offrent des espaces généreux et lumineux. La typologie des logements va du studio au T3.

Illumine, un immeuble de bureaux haut en couleurs rue de Tolbiac

Situé au 25-27 rue de Tolbiac à l’angle de la rue Leredde et à proximité de la rue du Dessous des Berges, cet immeuble de bureaux construit dans les années 70 souffrait d’une image assez terne. Sa réhabilitation a permis de réagencer l’intérieur tout en finesse.

Architecte : M Vilo Bach
Maître d'ouvrage : Vinci Immobilier
Programme : Bureaux, Business Center, Cafeteria et Parking
Surface : 7.500
Livraison en 2021

Le chantier de rénovation de l’immeuble a démarré en mars 2019. Il s’agit d’une rénovation lourde qui transforme complètement son aspect.

L’objectif est de moderniser l’immeuble datant des années 70 pour le rendre plus lumineux plus agréable à vivre et plus économe en énergie.

Conçu par le cabinet d’architecture M. Vilo Bach, l’immeuble a été entièrement restructuré et propose une nouvelle surface sur neuf étages après une phase de démolition au cours de laquelle les façades ont été démontées. Des jeux de volumes sont venus donner un nouveau rythme à la façade d’origine.

Son hall traversant s’ouvre sur un espace de convivialité en rez-de-chaussée et donne accès aux premiers niveaux et au sous-sol ouvert sur un patio.

Habillée dorénavant de pavés de verre translucides, l’ancienne façade aveugle donnant sur la rue Leredde donne une identité architecturale innovante à ce bâtiment.

Cette intervention est signée par la plasticienne Carmen Perrin, connue pour son travail sur les effets cinétiques et la couleur. Le pignon d’origine est aujourd’hui recouvert de panneaux translucides constitués de pavés de verre tel un cercle chromatique de 30 couleurs.

Le bâtiment offre cinq terrasses accessibles, qui n’existaient pas auparavant, des balcons et une toiture terrasse dédiée à l’agriculture urbaine.

Les espaces de bureaux sont modulables, conviviaux et particulièrement adaptés aux nouveaux modes de travail.

Après la réhabilitation de l’immeuble de logements sociaux du bailleur In’Li en face au 18-22 rue de Tolbiac et le projet de logements en cours de construction à l’angle de la rue de Tolbiac et de la rue du Chevaleret, l’extrémité Est de la rue de Tolbiac s’offre un nouveau visage et assure une couture harmonieuse avec les nouveaux immeubles de l’Avenue de France.

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